EN CONCERT LE JEUDI 5 DÉCEMBRE, À LA POMME D’ÈVE, PARIS V.

Pacôme Genty et France De Griessen ont en commun, cette passion brute qui les anime, celle du chant sincère et des arpèges boisés, des histoires, sentiments évoqués avec exigence…. 
Une élégance punk et un charme psychédélique qui les rendent tour à tour, émouvants, accessibles et ensorcelants. Ils se sont réunis pour cette cover à deux voix, toute en subtilité tantrique, du singer songwriter américain John Prine (1946-2020).

 Pacôme : « Une soirée d’août. Dans un parc parisien. C’est la première fois qu’on se rencontre. France joue les accords de la chanson de John Prine et on commence à chanter. Sous un prunier. I wish you love, I wish you happiness. »

Cette chanson, suspendue comme en haut d’un arbre, est capable de donner du recul sur le monde et leurs expériences. John Prine livre ses sentiments les plus profonds sur une histoire passée. Tantôt désabusé, tantôt débordant d’amour ou d’humour, c’est ici l’ambivalence des ressentis qui résonnent en beauté et en harmonie. Comme enfin réunis.

 France : « Un orage, on s’abrite sous l’auvent de la maisonnette du gardien du parc, entourée des parfums de la terre humide, des fleurs et des feuilles vertes et fraiches. On discute et on joue. »  Et il les écoute, se joint à leur conversation, restant avec délicatesse en retrait. La pluie est à la fois soutenue et douce et le jour commence à tomber.

 Pacôme et France lient mystère et émotion dans cette reprise en apesanteur, sophistiquée et simple à la fois.
France « Telle l’oscillation des émotions composant les sentiments durables, mettant à l’honneur les images ambigües caractéristiques de l’écriture de John Prine. »

Pacôme : « Un hymne à l’altérité et à l’amour comme force victorieuse de presque tout. C’est une chanson sur la volonté de souhaiter du bien à quelqu’un qui a pu nous faire du mal et d’en souhaiter autant à soi-même. Ou comment dépasser son orgueil ou sa fierté pour dire ces choses-là. I got so much love that I cannot hide. »

L’artwork du single, un cœur entre figuration et abstraction, mêlant peinture à l’huile, aquarelle, encre, pastel gras et collage, a été réalisé à quatre mains par Pacôme et France en novembre 2024. Les photographies argentiques du duo ont été réalisées par Catherine James, à Paris.